Le challenge:
L’optimisation de la récolte et la valorisation de déchets organiques est une ressource énergétique durable qui n’est pas suffisamment valorisée aujourd’hui. Des tonnes de déchets organiques sont incinérés, négligeant ainsi tout le potentiel énergétique de ces déchets car ils sont souvent mal triés.
La solution:
Trobak vise à proposer une solution à ce gaspillage et cherche à travers ce projet, à promouvoir le tri des déchets organiques.
Le produit pour les particuliers, Trobak-Home, consiste en une boîte conçue spécifiquement pour faciliter le tri des déchets organiques dans les ménages. Afin de lutter contre les désagréments liés à ce type de tri plusieurs composantes ont été pensées : une poudre spéciale, permet à Trobak-Home d’annihiler toutes nuisances olfactives et prolifération d’insectes, le tout en aidant le processus de compostage qui en suivra.
Le produit externe, Trobak X, conçu pour les communes, les écoquartiers et les gérances immobilières, permet la récolte locale des déchets dans des points de collecte. Grâce à leur technologie aucune odeur ne sera émise par ces containers dotés de différents capteurs permettant aux organismes de ramassage, une collecte plus efficiente.
Grâce à la communauté Trobak, les initiateurs du projet espèrent sensibiliser de plus en plus de citoyens à l’adoption d’un style de vie plus écoresponsable en facilitant l’exécution de tâches de la vie de tous les jours.
Interview :
Racontez-nous un peu votre parcours.
- – Andrea Quilici : Je m’appelle Andrea, je suis entrain de terminer mon master à l’EPFL en science et ingénierie de l’environnement. Je travaille depuis un an et demi avec mon collègue Rihab sur le projet Trobak, un projet de valorisation et d’organisation de récoltes des déchets organiques.
- Rihab Hammami: Hello ! Alors moi j’ai fait un master en système d’information à l’université de Lausanne et je travail sur le projet Trobak depuis deux ans et demi ! J’ai rejoint l’incubator en février, mais nous avons déjà collaboré avec Impact Hub avant ça !
Comment avez vous connu Impact Hub ?
- Andrea Quilici: Sur les réseaux sociaux, nous avions déjà collaborer avec Impact Hub une année auparavant, à l’occasion de l’incubateur qu’ils avaient lancés sur la thématique de la nourriture. Comme c’était proche de notre thématique nous avions décidé de postuler. Pour ce qui est du deuxième incubateur, c’est Impact Hub qui nous a directement contacté.
Quelles étaient vos motivations en rejoignant l’incubateur CET ?
- – Andrea Quilici : Nous cherchions la possibilité de mieux nous organiser mieux, de rencontrer des gens avec plus d’expériences, de bénéficier de leurs conseils pour savoir dans quoi et comment se lancer ! Nous voulions aussi partager notre idée, avoir des feedbacks, connaître ce qui se fait dans le milieu !
- – Rihab Hammami : Nous souhaitions surtout avoir un cadre dans lequel évoluer plus sereinement car nous n’avions pas beaucoup de soutien. Grâce à Impact Hub nous avons pu non seulement bénéficier de locaux mais nous avons surtout pu tirer avantages des échanges avec les différentes personnes rencontrées !
Parlez-nous un peu de votre projet ?
- – Rihab Hammami : Notre projet est assez ample car il touche différents secteurs ! Il y a d’un côté la relation avec le privé, et de l’autre, la relation avec les communes, les gérances immobilières et les institutions suisse en générale. Trobak vise à la valorisation des déchets organiques. Un des grands défis lié à ce type de déchets est l’odeur et la prolifération des insectes lors du tri. Nous voulons proposer une solution à ce problème par le biais d’un nouveau produit éco-responsable et durable ! Cela devrait aussi faciliter le passage de personnes intéressées par cette thématique, mais encore un peu réticentes, à se lancer !
Les pour et les contre de l’incubator selon vous ?
- – Andrea Quilici : Comme point fort : le network, nous avons rencontré des personnes qui viennent tout juste de se lancer dans l’entrepreunariat, tout comme nous ! Et d’autres avec plus d’expérience avec lesquelles nous avons échangé et qui nous ont apporté leurs conseils !
- – Rihab Hammami : C’est aussi un réseau qu’on pourra utiliser à l’avenir ! Il y a une vraie communauté qui s’est créé entre Lausanne, Genève et Zürich ! Cette expérience nous a donné l’occasion de rencontrer des gens de partout, des gens motivés qui partagent nos idéaux !
- – Rihab Hammami : Le point faible de l’incubateur : Le projet est un peu court ! En 3 mois c’est difficile d’avancer concrètement, commencer le projet plus tôt ne serait pas de refus !
Concrètement, de quelle manière votre projet a-t-il évolué ?
- – Andrea Quilici : Notre coach nous a fait nous remettre en question sur pas mal de point, notamment sur la notion de mise sur le marché ! Il était très compétent sur ce domaine et qui nous a beaucoup aidé.
- – Rihab Hammami : Souvent quand on remarque qu’il y a eu problème on doit revenir en arrière pour pouvoir le résoudre et avancer plus sereinement et de manière plus claire. Au final, nous sommes à peu près au même point qu’au début mais nous lançons le projets avec de bien meilleurs moyens et dans une bien meilleure situation !
Votre meilleur moment durant cette aventure ?
- – Andrea Quilici : Les journées nationales de l’incubateur où toutes les équipes de toutes les villes se réunissent ! Cela nous a permis non seulement de renforcer nos liens avec les trois / quatre équipes lausannoise mais d’élargir encore plus notre réseau et de rencontrer les futurs startups de l’économie circulaire !
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes qui aimeraient se lancer ?
- – Rihab Hammami : Lancez-vous à fond, ça vaut la peine et ça ne coûte rien ! Postulez aux incubateurs, on y bénéficie d’une excellente structure avec des personnes très compétentes et motivées. Il n’y a que du bénéfice !